jeudi 2 octobre 2008

Premiers(e) Statuts(e) dans mon jardin!

Grand amateur de jeux de mot pourris, je n'ai pas pu résister à celui-là. Et voilà! Une statue avec l'annonce légale du dépôt des statuts de Sociabliz, dans le jardin 2.0. l'annonce paraîtra lundi 6 octobre dans le Parisien (uniquement en région parisienne). Précipitez-vous dessus, c'est un collector.

J'espère d'ailleurs que la une ne sera pas du type "La crise devient mondiale" ou "Finie l'économie". Pas que je sois superstitieux mais quand même...

La statue (car s'en est bien une, en métal et pas en plastique) est de Jeff Koons qui expose en ce moment à Versailles. Allez-y, ça rend la visite du chateau très marrante. Par contre, n'allez pas au château de Fontainebleau qui a organisé le même genre de rencontre "art moderne - mobilier ancien", c'est moins bien.

Sociabliz démarre donc officiellement son activité en ce début d'octobre (six mois après la fin de mon dernier cours à l'Essec, quatre mois après la transition du projet Outdoors Republics au projet Sociabliz) (d'ailleurs le projet Outdoors Republics reste en bonne position dans la boîte à idée de Sociabliz).

Vous pouvez découvrir Sociabliz sur un site web, un blog, et pour ceux qui ont la flemme d'aller lire tout ça, c'est une agence de marketing social qui se donne pour mission d'aider les services web, les marques et les entrepreneurs à pénétrer les réseaux sociaux pour en tirer le meilleur, en concevant et en développant les applications qui les propulseront sur facebook, Myspace et compagnie.

Mais Sociabliz, c'est surtout Christophe et Stéphane, deux développeurs d'application web récemment diplômés et assez courageux pour tenter l'aventure entrepreneuriale avec moi, et votre serviteur, récemment diplômé de l'Essec et assez fou pour ne pas céder aux sirènes de la finance (ah, non pardon, y'a pas de sirènes, que des alertes rouges) et du conseil.

Autres news en vrac: nous ne sommes plus à Cergy (merci encore à l'incubateur ESSEC ventures) et nous sommes désomrais hébergés à Paris par une belle et généreuse start-up. Je travaille ces jours-ci à la traduction de la Bible du Marketing Facebook de Justin Smith (Inside Facebook) dont Sociablog distribuera la version française! yeepee. Giftroom et Hello You sont en bonne voie.

A bientôt pour d'autres excitantes (je l'espère) nouvelles!

Billet à propos de Facebook Connect sur Sociablog

Voici avec un peu de retard le lien vers mon dernier billet sur Sociablog, intitulé "Facebook Connect, le profil à emporter" et pour lequel j'ai bricolé ce splendide détournement de Happy Meal en boîte à profil.

Parlez-en à vos amis.

Je me remets tout de suite à la rédaction d'un billet plus perso pour Jardinage 2.0. Il y a de quoi raconter en effet!

A tout de suite.

mardi 9 septembre 2008

Un sociabillet sur les applications de Page Facebook


Un mini-billet pour vous informer du fait que je viens de poster un article sur Sociablog.

Sociablog: accueillir comme il se doit sur une Page Facebook!

A part ça, les choses avancent plutôt bien pour Sociabliz.

Nous travaillons ensemble à Cergy.

L'outil de reporting de l'activité des nos futures applications est au point, avec des indicateurs aussi pertinents que le nombre d'invitations envoyées par visiteurs (pompeusement baptisé le taux de viralité), le taux de succès d'une invitation, etc.

Nous avons commencé à développer le projet en pour Emeric et Florian (encore en mode secret!). Le projet de Martin devrait être lancé dans le mois.

Nous sous-traitons aussi la partie Facebook d'un des projets d'une fameuse agence web parisienne.

Et nous avons de nombreux contacts en cours qui pourront déboucher sur de beaux projets.

Enfin notre boîte à idée est chargée comme jamais de concepts plus prometteurs les uns que les autres. Il ne reste plus qu'à trouver les clients à qui ils correspondront le mieux.

Demain, je rencontre un incubateur parisien pour ne plus avoir à passer des heures dans le RER. Espérons qu'ils nous jugerons suffisamment innovants pour leurs critères de sélection (et qu'ils ne seront pas trop chers!)

Plus que quelques jours pour vous manifester si vous voulez investir dans le premier tour de table de Sociabliz. Contactez-moi directement via le formulaire de contact de Sociabliz.com!

mardi 2 septembre 2008

Découvrez aussi Sociablog, le blog de Sociabliz


Vous savez peut-être, sinon je suis heureux de vous l'apprendre, que je m'associe avec Christophe Cholot et Stéphane Akkaoui, deux concepteurs d'application web pour créer Sociabliz, une agence de marketing social, qui a pour vocation d'aider les marques et les sites web à utiliser le mieux possible les réseaux sociaux.

Nous avons commencé à travailler ensemble hier sur nos premiers projets (Emeric et Florian, ainsi que Martin, je vous salue), et nos statuts seront déposés dès qu'une hésitation sociale-formesque sera levée.

Dans le cadre de cette société, nous avons bien sûr créé un site de présentation commerciale, et nous y ajoutons aujourd'hui un blog, Sociablog, qui traitera de l'actualité des réseaux sociaux, des campagnes sociales réalisées et de notre actualité personnelle. Ce blog aura aussi pour ambition d'expliquer et d'analyser le phénomène des réseaux sociaux.

Sociablog a aujourd'hui accueilli quelques articles qui avaient initialement été écrits pour Jardinage 2.0, et à l'avenir, les billets que je voudrais écrire seront, selon leur contenu, publiés sur Sociablog ou sur Jardinage 2.0.

Le thème des réseaux sociaux ira plutôt vers Sociablog, mais des billets d'idées, ou plus personnels sur le web-entrepreneuriat continueront à être publiés sur Jardinage 2.0. Je n'ai pas encore poussé assez haut pour pouvoir me passer de jardiner.

Venez donc nous rejoindre sur blog.sociabliz.com, le sociablog de sociabliz et dites-nous ce que vous en pensez!

mardi 19 août 2008

YouRSS, des fluxs à emporter


Pour le retour de vacances, un billet sur un sujet pas vraiment social mais vraiment 2.0.

Vous connaissez sûrement les flux RSS. Ces flux, qui sont une des clefs de voûte du web 2.0, permettent de recevoir les dernières modifications d'un site web, les nouveaux résultats d'une recherche données et surtout les derniers billets publiés dans un blog directement dans un lecteur de flux RSS en s'y abonnant, tout simplement.

Le lecteur de flux RSS devient donc le tableau de bord du web, et la porte d'entrée vers les dernières publications des auteurs que l'on suit.

Netvibes, fondée par le français Tariq Krim, fut une des entreprises pionnières de cette technologie et propose encore un lecteur de flux performant. Je suis pour ma part passé à Google reader qui présente l'énorme avantage de permettre de rechercher dans l'ensemble des flux que l'on a reçus. Récemment a été lancé Regator.com, qui aurait pour point fort de proposer des flux pouvant potentiellement intéresser l'utilisateur en fonction de ses habitudes de lecture et de proposer des listes de flux intéressantes pour "débuter" sur un sujet (l'automobile, la mode...).

Pour ce qui est de l'actualité, on peut noter que Google a aujourd'hui lancé Google Adsense pour les flux RSS, permettant ainsi aux bloggeurs qui pourraient croire que leur blog leur échappe par ces canaux (celui qui lit les billets dans un lecteur de flux a moins de chance de venir réellement sur le blog) d'intégrer des publicités contextuelles directement dans leurs flux.

Mais venons-en à ce qui m'a poussé à vous parler ici des flux RSS.

Comme je travaille à Cergy et que je vis à Paris, je passe au moins deux heures par jour dans les transports en commun. Or il se trouve que je passe bien une heure par jour à consulter mon lecteur de flux, à l'affût des nouveautés et des idées révolutionnaires (ou au moins originales). Quel est donc le service qui me manque? Une application couplée à mon lecteur de flux, capable d'exporter tous les billets que je n'ai pas encore lus (priorisés en cas d'afflucence trop importante de nouveauté pour ne pas me faire imprimer un bottin) et de les mettre en page efficacement (c'est-à-dire de manière lisible et en économisant au maximum le papier) pour que je puisse les imprimer au réveil et les lire dans les transports sans avoir besoin d'équipement perfectionné comme un iphone ou un kindle. Etre capable de composer mon propre magazine en somme.

Et puis, si l'on va par là, le service pourrait permettre à ses utilisateurs de proposer leur cocktail d'info perso, et tous ces "magazines" seraient triés par sujet, par technicité et notés par leurs lecteurs. faire de chacun un rédacteur en chef, sélectionnant son équipe de rédacteurs parmi les bloggeurs.

Aimeriez-vous remplacer votre Métro ou votre Direct Matin par un paquet de feuilles couvertes de flux RSS?

Moi oui! Même si il y a aussi la littérature, n'oublions pas la littérature, et le Canard Enchaîné du mercredi, résistant irréductiblement à toute numérisation.

PS: juste à droite, là, vous pouvez vous inscrire au flux RSS de Jardinage 2.0 si ce n'est pas encore fait

mardi 29 juillet 2008

Fondamentaux d'un réseau social et réseaux "naturels"


Quand on parle des "réseaux sociaux", on fait souvent suivre cette mention par "comme Facebook, Myspace et d'autres". Mais plutôt que de les définir par l'exemple, essayons de revenir aux fondamentaux de ce que sont les réseaux sociaux.

Les réseaux sociaux, ce n'est pas Facebook, Myspace ou Linkedin. Les réseaux sociaux sont l'organisation de notre communication.

Comment notre communication est-elle organisée?

La suite a déménagé! elle est désormais disponible sur Sociablog, le blog du marketing social de l'agence Sociabliz.

jeudi 24 juillet 2008

Les annonces du "Dest1" ("f8")


les conférences de Facebook sont baptisées des "f8". Je ne sais pas exactement quel est le sens de cette appellation. Comme "f8" peut se lire "fate", je vous propose ici "destin" comme traduction. La touche F8 est aussi en informatique celle qui permet de démarrer le mode sans échec...

Mercredi dans la nuit a donc eu lieu le f8 de 2008, soit la grande conférence de Facebook, avec une présentation par Mark Zuckerberg (en photo), fondateur et PDG de Facebook (et plus jeune nouveau milliardaire du monde). Pour rappel, au dernier f8 avait été lancée la plate-forme de développement de Facebook. Autant dire qu'on attendait beaucoup des annonces qui seraient faites à cet événement.

Quoi de neuf donc cette année pour Facebook?

La suite a déménagé! elle est désormais disponible sur Sociablog, le blog du marketing social de l'agence Sociabliz.

mercredi 23 juillet 2008

Social bookmarking entre amis


Connaissez-vous digg.com? C'est un des sites de "social bookmarking" les plus célèbres. Qu'est-ce donc que le "social bookmarking"? Les sites de social bookmarking permettent à leurs utilisateurs de proposer les liens qu'ils trouvent intéressants et de donner leur avis sur l'intérêt des liens que les autres utilisateurs proposent. Les liens qui recueillent le plus d'avis positifs apparaissent en première page. C'est donc une manière de trier collectivement l'information pour extraire les liens les plus intéressants.

Digg.com a rapidement attiré un trafic énorme (le site a été lancé en 2004 à titre d'expérience) et atteindre sa page d'accueil est une garantie de pic de trafic pour un blog ou un site web (nombreux sont ceux qui tentent d'en perce rles mécanismes pour s'assurer une place au sommet). D'autres ont réussi à ce faire un nom comme stumbleupon.com et del.icio.us (intéressante adresse web en ".us" à propos, dont le principe a été repris de nombreuses fois, une bonne idée en ".fr"?). Et une nuées de sites de social bookmarking du même genre ou de niche ont vu le jour (voir cette liste).

Si je vous en parle aujourd'hui, c'est parce-qu'il est désormais quasiment officiel que Google rachète digg.com pour 200 millions de dollars à ses fondateurs (l'expérience a fonctionné!).

C'est aussi parce-qu'il me semble qu'il y a là quelque-chose à creuser (creuss.fr! hehe! c'est moyen comme blague mais le domaine est disponible si cela vous intéresse), quelque-chose à creuser, donc, en terme d'exploitation du graphe social.

Il est déjà possible (et recommandé) de partager des liens sur Facebook, mais il manque une application pour classer (par catégorie et par qualité) et noter tous les liens postés auquel on a accès (car on peut régler la confidentialité de chaque lien que l'on poste, pour certains amis, certains réseaux, tous nos amis, ou tout le monde). Je pense qu'en mettant en place de telles fonctionnalités, on augmenterait l'incitation à cliquer sur les "share this on Facebook" qui fleurissent un peu partout.

Peut-être pourra-t-on m'objecter que la masse des amis (de 30 à 500 en moyenne) n'est pas suffisante pour générer du contenu intéressant de manière régulière.

Aimeriez-vous pouvoir approuver ou non l'intérêt des liens postés (de manière anonyme et sans volonté de nuire bien sûr) que vous voyez passer dans votre News feed? Et retrouver sur une seule page tous les liens postés sur votre réseau, classables par catégorie et par intérêt?

Nota bene: aucune idée de la faisabilité d'une telle application, mais je penche plutôt vers l'infaisabilité avec l'API telle qu'elle est aujourd'hui.

Update: Google a finalement retiré son offre d'achat au dernier moment. N'auraient-il pas apprécié le partenariat avec un Facebook plutôt Microsoftien (1,6% de Facebook est possédé par Microsoft et Microsoft a un accord de publicité et de recherche sur Facebook) annoncé lors du f8?

mardi 22 juillet 2008

Grosse semaine pour facebook


Le nouveau profil Facebook est arrivé, hier, et ce n'est que la première nouveauté d'une semaine qui s'annonce chargée!

Que dire de ce nouveau design? Car ce n'est pas que le profil qui change, mais bien tout le site, même si les principales évolutions ergonomiques concernent le profil.

Il est plus large (pour s'adapter à la résolution moyenne des écrans qui a grandit depuis la première version de facebook, et en profiter pour gagner de la place), plus beau (toujours aussi blanc et bleu, mais plus aéré), plus moderne (résultat des deux affirmations précédentes et de quelques améliorations JavaScript) , etc...
Oui, je l'aime bien.

L'espace pour la pub a grandi aussi. Facebook peut en afficher sur plus de pages, et aussi afficher plus de publicités par page.
On peut s'en désoler pour les développeurs d'application, car plus de pub entraîne nécessairement une probabilité moindre de voir les pubs intégrées à l'intérieur des applications cliquées, mais il faut bien que Facebook optimise sa monétisation pour assurer sa pérennité (dont certains doutent encore) et donc la pérennité des entreprises qui ont fondé leur business model sur l'exploitation du graphe social construit sur facebook.

Le profil a désormais des onglets.
L'onglet principal est le wall, qui mixe en fait votre ancien wall et votre News Feed (vos activités sur Facebook, vos status updates, vos posts...).
Viennent ensuite, les infos (agencement des parties informatives du profil et liste des groupes auquels vous appartenez et des pages dont vous êtes fan), les photos (n'oublions pas que Facebook demeure l'un des premiers sites de partage de photos) et les "boxes"(cet onglet contient toutes les petites boîtes des applications qui se trouvaient auparavant sur le profil).
Les applications ne ont donc plus aussi directement accessibles. Il est par contre possible d'attribuer des onglets supplémentaires pour accéder directement à la page d'une application.

Il y a de gros liens pour poster des photos, des posts, des videos et des liens directement en haut de notre page de profil.
C'est pratique et cela incite les utilisateurs de facebook à créer du contenu pour leurs amis.

On peut commenter certaines actions de nos amis.
On a désormais la possibilité de répondre directement et publiquement à certaines actions de nos amis (status update, participation à un événement, inscritption dans un groupe...). Bizarrement, on ne semble pouvoir commenter que dans la partie profil, donc quand on se trouve sur le profil d'un ami, mais pas dans la home page, donc quand on reçoit une information sur une action d'un ami dans notre News Feed.

Il y a d'autres nombreuses évolutions, mais celles-ci me paraissent les plus marquantes pour l'utilisateur lambda (c'est-à-dire celui qui ne développe pas d'application).

En effet, ce relooking de Facebook s'accompagne d'une refonte des règles de la plateforme de développement d'applications. Cette refonte est destinée à lutter plus efficacement contre les applications polluantes. Je reparlerai de cette évolution des règles de la plateforme dans un futur post.

Désormais, tout l'écosystème de Facebook attend avec impatience le F8 de mercredi (de la nuit de mercredi à jeudi pour les français), une importante conférence de Facebook (la dernière annonçait l'ouverture de la plateforme!), où des annonces passionantes devraient être faites.

On avait espéré l'annonce d'une plateforme de paiement sur Facebook, mais des sources bien informées affirment que ce n'est pas encore d'actualité (même si cela viendra tôt ou un peu moins tôt).
Certains attendent une plus grande ouverture Open Source, mais j'avoue moi-même ne pas être sûr de voir les tenants et aboutissants d'une telle évolution.
Il est par contre très probable que Facebook Connect soit finalement mis en place pour tous les développeurs, ce qui permettra d'exploiter les graphes sociaux Facebook des viciteurs sur de nombreux sites.

Je suivrai ça pendant une partie de la nuit et je vous tiendrai au courant ici!

A propos, aimez-vous le nouveau design de Facebook?

mardi 15 juillet 2008

Fabriquer sa propre application sans peine


Ce week-end, au détour d'un clic sur Facebook, Je suis tombé sur des applications plutôt intéressantes : Gift app builder et GiftCreator.

Ces applications permettent à n'importe qui, en quelques clics bien guidés, de fabriquer son application de cadeau (de type Free gifts) personnelle, d'y uploader les cadeaux qu'il veut, et d'inviter ses amis à installer l'application pour commencer à s'échanger les cadeaux en question.

Vous pouvez donc devenir développeur sans taper la moindre ligne de code.

Moi qui n'ai pas les compétences pour coder une application Facebook, j'ai pu créer une application "Chez Momo", du nom de l'épicerie associative de l'ESSEC dont j'étais (suis, "Momo un jour, Momo toujours") membre et (essayer d') uploader des images de twix, de bolinos et de kinders pour que les membres et habitués de l'association puissent s'échanger ces symboles de l'association et de l'amour.
Je dis bien "essayer de" car malheureusement, à cette étape là, l'application qui fonctionne jusque-là très bien a un bug, et les uploads de cadeaux n'aboutissent jamais. C'est pourquoi je ne vous mets pas de lien vers l'application "Chez Momo". Il n'y a encore aucun cadeau à donner!

Ce qui est intéressant bien sûr pour les (vrais) développeurs de ces applications, c'est que, sur toutes les pages des ces applications de micro-niches créées par des enthousiastes pour de petits groupes, ils peuvent afficher leurs propres publicités, et donc générer des revenus assez élévés car ces applications, en quelque sorte, s'adaptent toute seule à toutes les micro-niches (il suffit d'un enthousiaste avec une idée et quinze minutes à perdre).

Il y a donc d'autres applications de construction (ou plutôt d'adaptation à un contexte précis) des applications les plus célèbres (pas forcéments les meilleures...) à créer.

Ainsi, s'il existe des variations très nombreuses autour du fameux poke (dont Office Poke de Microsoft, un beau succès de pénétration d'une marque sur les réseaux sociaux), il n'existe pas de "Poke app builder". Je suis pourtant sûr que vous auriez une idée d'application de poke spécialisée pour un groupe d'amis à vous, une association, une école, une entreprise...

Que dire d'un "Quizz app builder", il n'y en a pas assez!

Un "Viral app builder"? Vous vous souvenez des Zombies et des vampires (je crois qu'ils ont finalement disparu), une application de fabrication d'applications de cette sorte pourrait les faire revenir sous une forme beaucoup plus familière! ("Vous venez d'être mordu par une fraise tagada"..)

Enfin, que diriez vous d'un "Dating app builder". Pour faire fabriquer des applications de rencontre de niche (application de dating des amoureux des arbres, application de dating des habitants de Dijon...)

Est-ce bien éthique vous demandez-vous? Cela ne risque-t-il pas de rajouter encore de la pollution dans un panel d'applications déjà fort pollué?

C'est possible.
Mais on peut aussi penser que cela rapprochera les applications des gens puisque se seront toujours des amis à eux, ou des gens proches d'eux et de leurs préoccupations qui les auront fabriquées. Ces applications sortiront rarement d'un cercle restreint de personnes très contentes de partager leur poke customisé.

Avez-vous une idée d'adaptation du poke, des cadeaux, des applications virales ou des quizzs? Aimeriez-vous que désormais, même vos amis non-développeurs puissent fabriquer ce genre d'applications pour vous amuser (ou vous harceler)?

jeudi 10 juillet 2008

Lively par Google: "Suiiis, les mondes virtuels..."

whao! En plus y'a plein de meufs!
(titre à lire sur l'air des Mondes engloutis)

On commençait à moins parler de Second Life et voilà que Google surprend son monde (même si une partie du monde joue comme d'habitude à "haha, je le savais, c'était certain") en sortant son propre monde virtuel nommé Lively.

Pour y accéder, il faut installer un plug-in qui ne fonctionne pour l'instant que sous Windows, ce qui, par exemple, m'en interdit l'accès. C'est l'esprit Google, "work always in progress", donc le plug-in pour Mac ne devrait pas tarder à pointer le bout de son nez.

Que peut-on faire dans ce monde virtuel? On peut créer sa propre pièce, y afficher du contenu web (pour l'instant limité à certains sites, mais des sociétés tierces en accord avec Google semblent déjà en mesure de rendre n'importe quel contenu accessible), afficher cette pièce sur son site web, son blog, (bientôt son profil social), y inviter ses amis, leur serrer la main, et tailler le bout de gras assis dans un canapé en regardant des vidéos sur Youtube, tout comme dans la vraie vie quoi...

Et à quoi bon? Je me le demande un peu aussi. Mais étant donné le succès des Sims et autres Animal Crossing, il y a fort à parier que de nombreux internautes se prendront au jeu de la personnalisation de leur propre espace en 3D d'autant que c'est apparemment très accessible et que la bibliothèques d'objets (gratuits pour le moment) semble bien fournie.

Il n'est pas encore possible de créer ses propres objets, mais comme Google possède aussi le logiciel de modélisation 3D Sketchup, on peut sans trop se mouiller dire que ça ne saurait tarder.

Il n'y a pas non plus encore de monde "global". On peut seulement visiter des pièces sans unité. Mais là encore, quand on pense à Google-earth, sur lequel des bâtiments en 3D peuvent déjà être créés, et à Google Streetview, qui permet de se promener dans les rues presque comme si on y était (cela devrait bientôt être accessible pour Paris, je vous tiens au courant dès que j'en sais plus), on se dit que le mix des trois permettra(it) de créer un joli monde parallèle.

Je reste personnellement perplexe par rapport à l'utilité possible de ce genre de monde virtuel, mais je ne nie pas le potentiel de divertissement assez important qu'ils ont.
Peut-être que pour le e-learning (enseignement à distance par internet), ce genre d'interface enrichira notablement l'expérience des salles de classe virtuelles.

Bien, mais quelles applications sociales? A mon avis pas grand-chose de plus que celles que peuvent offrir les réseaux sociaux actuels. Les mondes virtuels offrent seulement une nouvelle interface, ils n'apportent pas de contenu supplémentaire, ni d'interactions réellement novatrices. Par contre, par rapport à la vrai vie, les gens sont étrangement plus beaux... (cf. illustration).

Alors? Interface bling-bling sans augmentation de la richesse du contenu ou avenir de la navigation web? Un peu des deux mon cher mulot. Car certains contenus, même sans être enrichis, seront sûrement particulièrement mis en valeur par cette interface.

Qu'en pensez-vous?

lundi 7 juillet 2008

Navigation linéaire + publicité contextuelle, navigation sociale + quoi?


Le fait d'avoir un accès permanent à notre graphe social en ligne change-t-il notre manière de naviguer?

Je pense qu'il y a une navigation "classique", que j'appellerai linéaire, centrée sur l'information, et qu'il y a une navigation "nouvelle", sociale, centrée sur les profils sociaux.

Je vais essayer de vous montrer ici pourquoi la publicité classique par liens contextuels n'est pas aussi efficace sur les web-surfeurs sociaux qu'elle ne l'est sur les web-surfeurs linéaires.

Voyons d'abord ce qu'est la navigation linéaire. Elle se déroule comme ceci:

Je commence à naviguer avec une recherche.
J'obtiens des liens vers des pages contenant des informations en rapport avec ma recherche.
Je clique sur ces liens.
J'atterris sur des pages qui contiennent des liens vers d'autres pages.
Je clique sur un de ces liens...

Et ainsi de suite. On voit ici que la navigation se fait au fil de l'information, on surfe par proximité de contenu en quelque sorte.

Il est facile de comprendre pourquoi dans une telle navigation la publicité par liens contextuels est très efficace: elle est tout simplement naturelle, un lien contextuel, ce n'est rien d'autre qu'un lien de plus vers de l'information pertinente par rapport à la ligne d'information que je suis.

Voici un petit schéma de la navigation linéaire:
C'est le métier principal de Google de proposer des liens publicitaires le plus pertinents possibles à tout moment de la navigation (les liens sponsorisés immédiatement après la recherche, et les liens contextuels de Google adsense que vous pouvez voir sur de nombreuses pages web) et ils le font très bien.

Pourtant, l'on constate que l'efficacité de ce type de publicité (le pourcentage de liens contextuels cliqués par rapport au nombre de liens affichés) chute de manière drastique quand elle est placé sur les sites sociaux comme Facebook ou Myspace.

Pourquoi? Parce-que sur ces sites et à partir de ces sites, l'internaute ne navigue pas de la même façon.

Le navigateur social ne commence pas avec une recherche.
Il se connecte à son profil.
Son profil lui permet de communiquer avec son graphe social, d'interagir en groupe, et de se renseigner sur l'ensemble de l'actualité de son graphe.
Dans ce flux de données, il y a de nouveaux profils à découvrir, et des informations recommandées.
Ces nouveau profils, ces informations, le navigateur social peut à son tour les recommander, les soutenir en devenant ami avec un profil social, en votant pour une information.

Ainsi le navigateur social échange et filtre de l'information avec son graphe social, et la qualité de l'information n'est pas définie par sa pertinence contextuelle mais par sa provenance et le nombre de personnes qui l'appuient.

En fonction des réseaux sociaux, ou des différents services web à teneur sociale, le graphe, ainsi que les moyens d'interactions sont différents.
Ainsi, sur Facebook, on peut poster un lien pour mettre en avant une information, mais il n'y a pas encore de système simple pour approuver ou rejeter l'intérêt de ce lien, comme cela existe sur Digg, ou même sur viedemerde.fr, où la communauté trie les informations en disant "je confirme" ou "c'est bien fait pour toi".
Sur Linkedin, on peut recommander un contact à un autre.
Sur Youtube, on peut mettre en avant ses vidéos favorites.
Etc...

On voit bien que dans ce type de navigation, la force du lien contextuel diminue, puisque le navigateur social n'attend plus des informations sur un thème similaire, mais des informations recommandées par la même personne ou communauté.

Facebook a tenté de résoudre ce problème avec le système Beacon: ce système permet à une quarantaine d'annonceurs partenaires d'utiliser une information qu'ils ont récupéré sur un de vos amis pour vous convaincre de la pertinence de leurs liens publicitaires. Ainsi, vous pouvez voir des publicités comme "Tel ami a loué tel DVD chez Blockbuster".
En fait, ce type de lien a entraîné une levée de boucliers (et des procès), parce-que la question du choix de divulguer ainsi ses informations n'était pas suffisemment clairement posée.


Dans cette situation, et étant admis que la navigation sociale va devenir de plus en plus dominante, il est nécessaire pour les marques de repenser leur approche de la communication web.
On ne peut plus se contenter d'acheter de l'espace pour diffuser son message comme on le fait à la télé ou dans les magazines.

Pour exister aux yeux des navigateurs sociaux, il faudra, devenir un moyen d'interaction entre amis, par le biais d'une application sociale adaptée, et
créer le graphe social propre de la marque, avec un profil social attractif.

Le Buzz, c'est un maximum de liens vers une information, le Bliz, c'est un maximum de soutien social pour une information. Le Bliz est donc une composante du Buzz. Une composante qui devient primordiale quand tous les web-surfeurs deviennent sociaux.

Surfez-vous plutôt linéairement ou socialement?

lundi 30 juin 2008

Ajouter Wall-e à mes amis imaginaires


J'attends avec impatience la sortie du prochain Pixar "Wall-e". D'une part parce-que j'adore Pixar, d'autre part parce-que j'aime bien les robots, et enfin parce-que je suis complètement sous le charme du "waall-eeee" électronique qu'a concocté un spécialiste des sons qui fut responsable des effets sonores de E.T. et des robots de Star Wars, ce qui n'est pas un mince CV pour un soniste.

Alors, pour pouvoir vous en parler ici je pourrai me contenter de vous livrer ce fait: les studios Disney-Pixar ont eu la bonne idée de fournir aux utilisateurs de Facebook quelques centaines de milliers de "gifts" gratuits représentant Wall-e, permettant ainsi à des centaines de milliers de gens de recevoir une figurine virtuelle à exhiber fièrement sur leur wall(-e, hehehe!). C'est certainement une action de communication efficace, et je me demande d'ailleurs combien Facebook facture ce genre d'opération. Sûrement pas 1 dollar le cadeau, mais j'imagine que l'addition est quand même salée.

Pour aller plus loin, demandons-nous quelle autre campagne imaginer pour un lancement comme celui de wall-e?

J'ai une idée d'application qui pourrait être le terrain idéal pour le marketing des films, jeux vidéos et autres fictions (les livres?).

Une application "amis imaginaires" ou "fantasy friends" en anglais, qui permettrait à l'utilisateur de devenir imaginairement ami (donc au sein de l'application, pas réellement sur Facebook) avec des personnages de toute sorte, de l'homme de six mètres de haut, à un troll de la forêt, en passant par Wall-e, qui raconteraient leur histoire par l'intermédiaire d'albums photos et de status updates pré-programmés pour être envoyés à l'utilisateur régulièrement à partir du début de leur amitié imaginaire.

Ensuite, les utilisateurs pourraient noter les amis imaginaires et découvrir les amis imaginaires que leurs amis (les vrais) ont aimé.

Un Facebook bis à l'intérieur de Facebook, pour se faire raconter des histoires imaginaires, plutôt que de seulement suivre les histoires réelles de nos amis de chair et d'os.

Deviendriez-vous amis avec Wall-e si vous le pouviez sur Facebook? Pensez-vous qu'on peut raconter des histoires avec des status update et des photos (ou illustrations)? "Ecrireriez"-vous de telles histoires si l'on vous en donnait les moyens et en partageait avec vous les revenus?


Tout cela me donne envie d'aller au cinéma!

mercredi 25 juin 2008

Les réseaux sociaux et le troisième âge


Un truc de jeunes les réseaux sociaux? Pas si sûr. Ou pas que. En utilisant l'outil de segmentation de Facebook, dont je vous ai déjà parlé, et pas qu'une fois, on découvre que les plus de 60 ans (limite arbitraire, je sais c'est dur) ne sont pas si rares sur Facebook.

La suite a déménagé! elle est désormais disponible sur Sociablog, le blog du marketing social de l'agence Sociabliz.

lundi 23 juin 2008

firefox 3 l'a fait


Comme je vous en ai parlé à de multiples reprises ( d'abord, puis , et encore ), il me paraît opportun de vous raconter comment se sont déroulées les choses pour le record de téléchargement de Firefox 3.

Malgré quelques problèmes de démarrage dus au succès de leur campagne (les sites de téléchargement étaient complètement saturés pendant les 12 premières heures), la fondation Mozilla a sans problème dépassé l'objectif de 5 millions qu'elle s'était fixé, et celui qui voudra battre ce record (je ne m'y risquerai pas) devra dépasser 8 millions de téléchargement en 24 heures.

Et voilà comment atteindre 4% de part de marché en 24h, d'autant que le rythme de téléchargement n'a pas vraiment faibli puisque moins d'une semaine plus tard, le nombre de téléchargements s'élève à 17 millions!

En illustration, le certificat décerné par moi-même à ce blog pour son soutien sans faille à ce record du monde de téléchargement de logiciel.

mercredi 18 juin 2008

Et si l'on choisissait notre système métrique?


J'ai découvert aujourd'hui (grâce à ce billet) une application web très sympathique, qui permet, outre de faire la conversion entre les unités de mesures classiques, de convertir les mètres, kilos et autres unités galvaudées en équivalents-objets beaucoup plus rigolos.

Par exemple, comme vous pouvez le voir sur l'image, je ne pèse plus 72 kilos (aux dernières nouvelles...) mais 4 fours à micro-onde, ce qui est nettement plus chic.

Cet intéressant SensibleUnits.com possède une autre fonctionnalité pratique: on peut saisir par exemple "1 France", et il nous indique que cela représente 1,8 Italie(s?) et 6 Portugals (portugaux?). Un outil qui plaira certainement aux professeurs de géographie et aux journalistes qui aiment à introduire les grands pays en disant "ce territoire, grand comme x fois tel pays...", et ils sont nombreux.

J'avais rencontré un même genre de système métrique baroque dans une présentation de l'entreprise Michel et Augustin (les petits biscuits et les yaourts à boire) où leur chiffre d'affaire était exprimé en Kangoos.

Si je vous parle de tout ça, ce n'est pas seulement parce-que je pense que cela vous distraira, c'est aussi parce-que j'en tire la conclusion que mettre en place son propre système métrique est un moyen original de fédérer une communauté.

Que diriez-vous d'une application sociale vous permettant de créer (ou d'adhérer à) un nouveau référentiel pour les mesures de distance, poids, surface, prix, etc.., de voter pour vos préférés et d'exhiber fièrement sur votre profil votre propre grille de mesure du monde?

Cela ne vous ferait-il pas un peu rire de découvrir sur le profil social d'une marque un outil pour convertir le monde dans un référentiel proposé par la marque (une surface convertie en nombre de tartines de nutella, un poids converti en nombre d'ipods nano...)?

Des propositions de systèmes métriques? Plantez-les dans le potager des commentaires (je ne sais pas ce qui ce passe mais rien ne pousse ces derniers temps, aidez moi!).

lundi 16 juin 2008

Google Trends des réseaux sociaux


Il y a plusieurs outils pour mesurer l'impact d'un site web: le nombre de visiteurs, le nombre de membres, le nombre de membres actifs et leur fréquence d'activité, mais aussi le nombre de fois où son nom est tapé dans Google.

Pour fêter à ma manière le fait que, la semaine dernière, (oui, vous l'avez remarqué, j'aime traiter l'actualité quand elle est légèrement tiède, cela m'évite d'écrire trop de bêtises à chaud, et puis il y a un problème de disponibilité aussi, surtout), (oui, vous l'avez remarqué, j'aime les longues parenthèses digressives et pour le cacher, je les écris en plus petit), pour fêter donc le passage la semaine dernière de Facebook en tête des réseaux sociaux les plus visités, devant Myspace, nous allons étudier les popularités comparées des différents réseaux sociaux en France et dans le monde en fonction de la fréquence à laquelle ils sont recherchés dans Google.

Pour cela, Google nous fournit un bel outil qui s'appelle Google Trends. Cet outil ne nous permet malheureusement pas de connaître le nombre de recherches Google sur un terme (information probablement trop stratégique, et donc la connaissance par le public fausserait totalement l'achat de mots sur Google adwords), mais il nous permet quand même d'une part de suivre l'évolution d'une "trend", et d'autre part, de comparer le "trend" de deux terme. Ce qui nous offre déjà un bel outil statistique.

Ainsi, vérifions que le passage de Facebook devant Myspace en fréquentation mondiale est lisible dans la comparaison de leurs trends:
"Facebook" est en bleu, "Myspace" en rouge. On voit bien que, début 2008, "Facebook" est devenu un terme plus recherché que "Myspace", et que, alors que "Facebook" est un thème de recherche Google de plus en plus trendy, "Myspace" est plutôt stagnant, voire décroissant.

D'autre part, il est intéressant de regarder les pays où la recherche de "Facebook" dépasse le plus largement celle de "Myspace": Canada et Turquie sont dans le top 3. Or nous avions vu précédemment (non ne cliquez pas sur ce lien!) que ces pays étaient des terres de prédilection de Facebook.

Conclusion? Le passage de Facebook devant Myspace en nombre de visiteurs dans le monde pouvait se prévoir à partir des Google trends de leurs noms respectifs, au niveau international, mais aussi au niveau local.

Pour ce qui ne concerne que la France, le dépassement de Myspace par facebook est nettement plus net:

Quels sont les autres réseaux sociaux en France?

Skyblog est le "réseau social" le plus visité en France. Malheureusement, ces fondateurs ne manifestent aucunes vélléités de l'ouvrir à des applications tierces. Est-ce que cela ne risque pas de les fragiliser quand tous les autres réseaux ont compris l'importance de s'ouvrir, pour s'enrichir de contenu, et valoriser le graphe social des utilisateurs?

Voyons la Google trend "Skyblog Vs Facebook" en France:
Non, je ne me suis pas trompé, je n'ai pas recollé l'image "Facebook Vs Myspace" dans le monde. Mais la tendance est étrangement similaire. Faut-il y voir le signe du dépassement prochain de l'audience française de Skyblog par Facebook? Je pense que oui. Facebook part de plus bas, et cela prendra donc quelques mois, au maximum quelques trimestres de plus, mais la tendance est marquée.

fascinant non?

je vous laisse vous amuser à comparer les trends de LinkedIn, le célèbre réseau professionnel, et de Viadeo, le "LinkedIn" français dans le monde et en France, pour constater que Viadeo a bien saisi le marché en France, même si il est loin derrière LinkedIn au niveau international.

Avez-vous des idées de comparaisons pertinentes? (par rapport aux réseaux sociaux ou à autre chose)

Plantez-les en commentaires!

Firefox 3, c'est demain!


C'est donc le 17 juin 2008, soit exactement demain, que sortira la dernière version de Firefox, qui est vraiment bien (j'utilise la version d'essai depuis presque un mois et j'en suis très content).

C'est donc aussi demain que se battra le record du monde de téléchargement. Finalement, c'est seulement par les groupes Facebook que La fondation Mozilla va essayer de profiter de la puissance virale des réseaux sociaux. Donc chacun ne pourra pas savoir exactement quelle a été sa participation à ce record qu'on annonce impressionant (1 340 000 promesses de téléchargement).

Voilà, ma (troisième) pierre à cet édifice.

Le prochain billet arrive tout de suite, et revient sur les réseaux sociaux.

vendredi 13 juin 2008

Introduction d'un nouveau concept: LE BLIZ


Connaissez-vous le Bliz? Non, bien sûr, car c'est un concept que j'ai inventé et qui n'a pas encore dépassé le cercle de mes connaissances proches (mais l'audience de ce blog a-t-elle dépassé ce cercle? étant donné les impressionants chiffres de fréquentation, euh... peut-être pas).

Revenons d'abord sur le concept de Buzz. Qu'est-ce que le buzz?
A quelle moment une marque, un nouveau produit, une information buzze-t-elle?

Le buzz se mesure à la quantité de pages web qui reprennent une information.
Le buzz est par définition de durée plutôt courte et reflète l'occurence fréquente d'une certaine information, vidéo, photo, dans le bruit permanent de l'information web.

La force du buzz et la raison pour laquelle de nombreuses marques analysent ses mécanismes et tentent d'en tirer profit, c'est qu'un contenu qui buzze acquiert une visibilité énorme pour un investissement promotionnel très faible. Tout le monde en tchatte, en somme.

Le buzz exploite donc les réseaux d'information du web, et s'appuie sur des transmetteurs d'information qui la reprennent à leur compte et la diffusent sur leur réseau.

Mais ce que le buzz ne fait pas, c'est impliquer ces transmetteurs d'information autrement qu'au moment de la décision "cela vaut-il la peine d'être tranmis ou pas?". Ce que le buzz ne fait pas, c'est créer un rapport de long terme avec l'information transmise. Le buzz c'est de la consommation jetable d'information rapidement rendue obsolète par le buzz suivant.

Maintenant, qu'est-ce que le bliz?

"Bliz" doit être entendu comme une contraction de "sociabilise"
Le bliz se mesure exclusivement sur les réseaux sociaux.

C'est le nombre de profils sociaux qui rentrent dans une relation particulière avec une marque, un service web, une entreprise.

Quelles sont les formes que peut prendre cette "special relation" (à lire avec un accent anglo-saxon prononcé et en roulant des yeux, comme une actrice hollywoodienne)?

Un individu peut par l'intermédaire de son profil social devenir fan (sur Facebook) ou ami (sur Myspace) du profil social d'une marque et ainsi rentrer avec elle dans une relation de communication. Ainsi, Barack Obama, avec le presque millions de "supporters" de sa page Facebook ne buzze pas, il blize. Un million de profils sociaux marquent leur attachement à sa personne, hors de toute information immédiate, sur le long terme.

La marque peut aussi devenir un moyen d'interaction entre les profils sociaux d'individus. Par exemple, une marque comme Club Med pourrait proposer à ces visiteurs une application leur permettant de partager leurs souvenirs de vacances, de retrouver les personnes qu'ils avaient rencontré, de partager leurs clubs préférés, etc...

En blizant, une marque s'offre l'influence des profils sociaux qui décident de rentrer en relation avec elle, c'est la micro-communication, la communication de réseau.

Elle s'offre aussi une communauté d'utilisateurs qui peut lui servir de baromètre de popularité (qui aime bien châtie bien), de laboratoire marketing (si je rentre dans la communauté de Rossignol Ski, je serais heureux de me voir proposer des sessions de test des futurs produits!) et de source d'inspiration (en impliquant des utilisateurs ayant manifesté leur attachement à une marque aux prises de décision sur les futurs produits).

Alors? Préférez-vous buzzer ou blizer?

mercredi 11 juin 2008

Monétisation des applications sociales: les applications de masse moissonnent petit mais beaucoup


Il ne vous aura pas échappé dans le bilan de l'Année Un de la plateforme de développement de Facebook que les applications de quelques acteurs trustent le top 10 des applications les plus populaires (la "popularité" étant mesuré exclusivement quantitativement ici). Comment va la vie économiquement pour ces développeurs d'applications massivement utilisées? C'est une question que vous vous posez peut-être et à laquelle je vais tâcher de vous répondre.

Tout d'abord, parlons de RockYou qui a une actualité intéressante. En effet, ils viennent de lever 35 millions de dollars d'investissement. Pour quoi faire?

Tout d'abord, revenons sur l'entreprise RockYou qui n'est pas née avec l'API Facebook: leur compétence pour la réalisation de widgets "sociaux" mais surtout "photo" est plus ancienne et s'était déjà manifestée sur Myspace entre autre. C'est magré tout avec leur exploitation opportune et judicieuse du lancement de l'API Facebook qu'ils ont vraiment décollé, atteignant aujourd'hui 85 millions d'utilisateurs et plus de 2 milliards de pages vues par mois. Une estimation au doigt mouillé en fonction de ce que j'ai pu lire sur différents blogs me fait dire qu'au moins 70% de cette activité se fait sur Facebook, le reste étant réparti entre les autres grands réseaux sociaux généralistes, et étant appelé à prendre plus d'importance (l'ouverture de ces derniers réseaux aux développeurs tiers est plus récente).

Problème: on sait que la publicité sur les pages "sociales" n'est pas très efficace (en terme de génération de clic, les gens ne cliquent pas dessus quoi). Pourquoi? Tout simplement, à mon avis, parce-qu'ils ne sont pas en recherche de service, ils sont en train d'interagir avec leurs amis et ils ont donc peu de motivation à interrompre cette interaction en cliquant sur un lien publicitaire. On me dit souvent "mais il n'y a pas de pub sur Facebook!". Si. Tout le temps. Mais on la voit moins. Et ce n'est à mon avis pas un problème de mise en page, mais un problème d'état d'esprit.

Malgré cela, quand on fait des milliards de pages vues par mois, même en vendant le CPM (coût pour mille affichages de publicités) très peu cher, on peut gagner beaucoup d'argent. Et pourquoi cette levée de fonds? Pour développer l'aspect plate-forme de publicité de leur business et mieux exploiter leurs milliards de pages vues. Un CPM très bas, c'est mal, mais c'est aussi un énorme potentiel de croissance.

Slide et Serious Business, responsables respectivement de Funwall et de Friends For Sale, ont aussi levé des fonds important pour une stratégie équivalente: générer des milliards de pages vues même si on connaît leur faible efficacité pour une marque qui désire communiquer ou un service web qui souhaite attirer de nouveaux utilisateurs. Même "pas grand chose", tant que c'est positif, multiplié par des milliards, ça devient "beaucoup".

Ces entreprises annoncent d'autre part qu'elles vont arrêter de lancer de nouvelles applications et se concentrer sur l'amélioration de celles utilisées par leur porte-feuille massif d'utilisateurs.
On peut lire entre les lignes qu'elles prévoient de fidéliser et de monétiser au mieux leur audience actuelle, laissant à d'autres l'effort de créer des applications innovantes et génératrices d'audience, pour les racheter grâce à cette même capacité à monétiser au mieux une audience a priori de faible qualité commerciale.

Cette stratégie de monétisation après-coup d'une audience de faible qualité est-elle la seule pour un développeur d'application?

Je ne le pense pas. En effet, les marques sont conscientes qu'une publicité qui ne touche que marginalement ceux qui la voient, même si cela fait du monde sur plusieurs milliards de pages vues, n'est pas un mode de communication efficace et qualitatif.

Or, la plupart des entreprises ont conscience aussi de l'importance et du potentiel des réseaux sociaux pour une communication moderne.

Il faut donc leur proposer un mode de communication alternatif à l'habituel bandeau publicitaire. Il faut leur permettre de ne plus interrompre l'interaction (raison à mon avis du faible résultat des bandeaux sur les réseaux sociaux), mais de la prolonger et de l'enrichir en devenant elles-mêmes des vecteurs de communication, grâce à des d'applications pensées pour favoriser l'interaction, qu'elles sponsoriseraient intégralement ou en partie, de manière cohérente avec leur produit.

Pourriez-vous devenir utilisateurs d'une application dédiée à une marque, si cette marque fait partie de votre univers et que l'application vous permet d'interagir avec vos amis autour de cet univers de marque?

exemple féminin: s'échanger ses coups de coeurs et ses écoeurements sur les dernières collections d'H&M.

Profitez du soleil.

vendredi 6 juin 2008

Premier anniversaire de l'API Facebook. Des évolutions pour rentrer dans l'âge adulte?


La semaine dernière, la plate-forme ouverte de développement de Facebook (Facebook API) a fêté son premier anniversaire.

C'est l'occasion de faire le bilan d'une première année de développement plus ou moins sauvages d'applications plus ou moins (moins-moins) utiles et/ou intéressantes:

Aujourd'hui, 27 716 applications, développées par un nombre de développeurs estimé à 7 000, sont listées dans l'annuaire officiel des applications. Première constatation, la catégorie d'applications la plus représentée est la catégorie "just for fun", avec 10 963 applications "inutiles" dont les plus populaires sont Funwall, Topfriends (toutes les deux possédées par Slide, société spécialisée dans la création d'applications sociales pas forcément utiles mais à potentiel de pages vues chiffré en milliards) et Owned, une copie conforme de Friends For Sale qui est aussi très populaire (la société qui l'a développé a levé plusieurs millions de dollars pour continuer à développer des applications de ce genre, détail intéressant, ils s'appellent Serious Business).

On voit bien que les installations massives qui ont suivi la sortie des premières applications (400 000 installations de iLike en quelques-jours) ont aiguisé l'appétit de nombreux studios de développement. Facebook a même lancé un fond d'investissemet doté de 10 millions de dollars, peut-être pour tenter de favoriser le développement d'applications exploitant de manière plus imaginative le graphe social disponible des utilisateurs de facebook (ce fond a connu quelques péripéties, et aucune start-up n'a encore été financée).

Evidemment, le succès phénoménalement rapide de iLike est devenu de plus en plus difficile à répliquer. La nouveauté des applications est retombée et les utilisateurs se sont lassé d'applications pour la plupart fatigantes et spammesques (zombies, vampires, funwall...). De plus, Facebook a commencé à lutter contre le spam, interdisant par exemple assez rapidement plus de 20 invitations par jour et par utilisateurs.

Et après? Ce n'est pas grave, ton corps change...

Les efforts déployés par Facebook pour augmenter la qualité générale des applications vont continuer, et voici, en exclusivité peut-être si vous ne lisez pas trop les blogs spécialisés, les futures évolutions de la plate-forme:

D'abord, la présentation générale du profil va changer, et oui, pour faire la part plus belle au fameux newsfeed, et mieux orgnaiser les boxes des applications dans l'onglet boxes. Vous devriez pouvoir avoir un aperçu de ce nouveau profil en suivant ce lien http://www.new.facebook.com/profile.php.

Autre évolution importante: l'installation des applications ne sera plus obligatoire pour les utiliser. Il sera au contraire obligatoire d'autoriser les utilisateurs à seulement se logger puis à ne décider qu'après si ils veulent que l'application crée une boîte sur leur profil (en l'installant). Certains déplorent la perte en viralité. Je me réjouis au contraire de la possibilité d'essayer sans engagement les applications pour lesquelles on reçoit des invitations. Moins de méfiance, et une nécessité de convaincre l'utilisateur du bien-fondé d'installer l'application. Je dis (je crie même) d'accord.

Enfin, Facebook annonce deux évolutions importantes des capacités de la plate-forme.
D'abord, l'ouverture du chat Facebook aux applications tierce, comme j'en avais déjà parlé, pour permette des interactions en direct entre utilisateurs d'une application.
Ensuite, Facebook annonce la mise en place d'un système de micro-paiement au sein de la plate-forme. Je vous laisse imaginer tous les services qui pourront être développé sur cette base!

Pour conclure, je dirai que les choses vont dans le bon sens:
Les premières applications ont été développées pour profiter de l'énorme audience de Facebook, et ont été conçues dans l'unique but d'optimiser leur viralité.
Désormais, la viralité pour la viralité ne suffira plus à assurer le succès d'une application, et l'utilité, l'originalité, l'exploitation de fonctionnalités nouvelles deviendront les critères de succès primordiaux.

Attention, teasing: Revenez bientôt sur ce blog pour le lancement officiel du site de Sociabliz, Social Web Agency

jeudi 5 juin 2008

Les choses se précisent pour le record Firefox


Je vous ai parlé récemment du Firefox Download Day.

Juste une petite mise à jour sur ce sujet: un site est maintenant accessible pour faire votre promesse de téléchargement. Spreadfirefox.com vous permet de localiser votre promesse dans un pays, et le forum vous invite à discuter d'autres records absurdes comme la plus longue langue ou le fait que Bienvenue chez les Chtis soit le film le plus vu de l'histoire du cinéma français.

Toujours aucun signe de volonté d'exploitation du potentiel viral des réseaux sociaux à l'horizon..

lundi 2 juin 2008

On se retrouvera... si vous le voulez bien


Il y a quand même quelque-chose qui a changé avec l'avènement des réseaux sociaux en général, et le succès de Facebook en particulier: on peut retrouver (et être retrouvé par) toutes les personnes que l'on a côtoyé, et "la vie qui éloign[ait] fatalement" éloigne un peu moins.

On peut moquer les excès ridicules où peuvent nous mener ce nouveau pouvoir, comme dans cette vidéo (qui n'a rien d'exclusif, elle tourne sur le web depuis quelques semaines), mais on peut aussi réfléchir à la façon dont cela peut influer sur notre sociabilité en général.

Un "on se retrouvera", qu'il soit affectueux ou menaçant, prend beaucoup plus de sens aujourd'hui, pour la bonne et simple raison qu'il a plus de chance d'être vrai!

Comment cela peut-il modifier notre sociabilité?

Les enfants des réseaux sociaux seront-ils plus mobiles, moins tristes de déménager, de quitter leur école, car leurs amis resteront dans leur graphe social, et ne disparaîtront pas derrière une adresse postale et quelques lettres?

Chacun ne devra-t-il pas modérer ses envies de profiter d'un avantage conjoncturel sur les autres? Traduction: à l'école, les costauds auront-ils plus présente à l'esprit l'idée que les malingres grandiront bientôt, et qu'il ne vaut mieux pas s'en faire des ennemis?

Avec un réseau suffisamment étendu, trouverons-nous toujours quelqu'un pour nous aider dans une nouvelle ville, situation, ou difficulté?

Je n'ai pas l'intention d'essayer de répondre à ces questions, mais il me paraissait intéressant de les poser.

Il reste important de préciser que tout cela doit rester basé sur le volontariat: "on me retrouve si je le souhaite", d'où l'importance des questions de protection de la confidentialité sur les réseaux sociaux.

Avez-vous des expériences à partager sur cette nouvelle sociabilité des réseaux? Un couple d'enfance reformé? Des amis pour la vie réunis de nouveau? L'organisation tardive d'un "rendez-vous dans 10 ans" pour une ancienne classe de lycée?

Arrosez de commentaires (et spécial bonus pour celui qui cite la fin de l'histoire drôle commencée dans l'illustration)(non, je n'ai pas d'accord commercial avec Superlame)!

vendredi 30 mai 2008

Le record du monde de Firefox


Vous connaissez sûrement Firefox, le navigateur qui est monté très vite et est maintenant l'un des navigateurs web les plus utilisés.

Rassurez-vous, ce billet n'a pas pour objectif de décrire les qualités et défauts de Firefox par rapport à ses concurrents. Je ne suis d'ailleurs pas spécialiste du sujet (quoique... les nombreux modules complémentaires disponibles pour Firefox en font un outil beaucoup plus personnalisable que les autres navigateurs).


Ce qui nous amène à parler de Firefox ici, c'est que dans le courant du mois de Juin (la date exacte n'a pas encore été communiquée) va sortir sa très attendue version 3. Pour communiquer sur ce lancement, la Mozilla Fondation a eu l'idée intéressante d'annoncer qu'elle va battre record du monde de téléchargement d'un logiciel en 24 heures, avec Guiness Book des records et tout le toutim. Évidemment, comme il n'y a pas de précédent mesuré officiellement, ils ne risquent pas de se rater. Mais étant donné la manière dont avait été accueilli Firefox 2, il y a fort à parier que le record que la Mozilla Fondation va établir sera difficile à battre, même en réunissant autant de monde que sur l'illustration de ce billet (réalisée avec Superlame, un efficace petit site pour rajouter du texte sur vos images).

Les gens sont toujours motivés pour participer à des records (pensez à Bienvenue chez les Chtis...), et je pense que cette initiative sera couronnée d'un grand succès. Mais pourquoi ne pas permettre à l'internaute aussi social que vous et moi de participer à ce record?

Comment?

Tout simple, une petite application facebook (ça alors!) qui n'aura d'utilité que pour ce jour de record. Elle permettra à chacun d'inviter tous ses amis à participer au record, avec suivi en temps réel du nombre de téléchargement, et statistique de participation de notre graphe social. Les utilisateurs de cette application pourront ensuite afficher fièrement sur leur profil un badge du type "j'ai convaincu 92% de mon réseau de télécharger Firefox 3 pour battre le record!".

Je vous tiendrai au courant quand la date de sortie définitive de Firefox 3 sera dévoilée.

D'ici là, photosynthétisez, le soleil revient!

jeudi 29 mai 2008

Protéger ses idées en les cachant?


C'est une interrogation récurrente: ne risque-t-on pas de se faire voler ses idées en les rendant publiques, dans des conversations, sur un blog ou en participant à un concours?

La polémique a été relancée sur la toile lundi quand Techcrunch.fr, la version française du célébrissime Techcrunch.com, blog d'actualité web, a proposé un concours d'idée de start up: "dans une vidéo de 30 secondes, décrivez une idée web originale et son business modèle". Dotation: un PC portable pour le premier, un caméscope pour le second, et une boîte de M&Ms pour le troisième.

Les idées devaient être déposées en commentaire.

Pourtant les premières dizaines de commentaires ne contiennent aucune idée, mais des débats fiévreux sur le risque de se faire voler son idée en l'exposant sur Techcrunch; risque jugé trop grand par rapport à la maigre opportunité de gagner un PC portable. Certains commentateurs allaient même jusqu'à accuser Ouriel Ohayon, responsable de Techcrunch.fr et auteur du billet, d'avoir organisé ce concours dans le but de se faire un porte-feuille d'idées originales à peu de frais.

Il est évident que ce concours n'était pas destiné à voler les idées des lecteurs de Teccrunch mais bien à promouvoir l'utilisation des commentaires vidéo introduits par Seesmic, la dernière start-up fondée par le célèbre blogger français Loïc Le Meur. Et quel sujet pourrait mieux inciter des lecteurs de Techcrunch à parler devant une caméra que des idées de start-up et des PC à gagner?

De toute façon, le format même de divulgation de l'idée (trente secondes en vidéo) diminuait le risque de se faire voler un business model original et béton.

Malgré tout, je voudrais profiter de cette "actualité brûlante" pour vous exposer ma position sur le sujet.

J'ai appris à penser que les idées ne s'épanouissent qu'au contact de la réalité, ne s'affinent que dans la discussion avec d'autres.

Garder ses idées pour soi, c'est prendre le risque de ne jamais les voir dépasser le stade embryonnaire, de couver éternellement des idées non abouties.

Si quelqu'un veut vous voler une idée, c'est qu'elle est bonne, et c'est déjà bon signe pour vous.

Comme le disait un professeur d'initiation à l'entrepreneuriat à l'ESSEC, "We welcome competition". Les voleurs d'idées ne doivent pas être source d'agacement ou de peur, ils doivent être source de motivation et vous inciter à tirer le meilleur de votre idée.

Enfin, il me semble que ce n'est pas tellement l'idée "one-shot" qui a de la valeur, mais le flux d'idée, la mémorisation et la synthèse de ses idées et de celles des autres pour élaborer de nouvelles idées.

Nous sommes tous des voleurs d'idées, car nos idées viennent de nos échanges et s'affinent dans les échanges.

N'empêche que j'avais une bonne idée pour gagner un PC portable et que je n'ai pas pu participer parce-que Seesmic ne voulait pas marcher sur mon mac.

Et vous? Préférez-vous faire pousser vos idées en éprouvette ou les planter dans un jardin pour qu'elles profitent de l'eau, du soleil et du vent, au risque de se faire parasiter?

mercredi 28 mai 2008

Facebook dans le monde


Pour continuer notre exploration de la population Facebook, grâce à ce petit outil que j'aime beaucoup (il suffit de renseigner une adresse web au pif), nous allons découvrir aujourd'hui le top 20 des pays qui ont le plus de membres sur Facebook, qui sera suivi, car je n'ai pas bâclé mon travail, du top 20 des pays où le taux de pénétration de facebook est le plus important (nombre de comptes Facebook/ population globale du pays).

La suite a déménagé! elle est désormais disponible sur Sociablog, le blog du marketing social de l'agence Sociabliz.

lundi 26 mai 2008

analyse démographique de Facebook


Tout le monde parle beaucoup de Facebook, sauf moi qui en parle énormément, et il me paraît intéressant de vous révéler des informations démogaphiques de première main sur la population Facebook (je les ai récupéré péniblement ce week-end grâce au petit outil de segmentation que Facebook met à la disposition des annonceurs potentiels, vous pouvez essayer en mentionnant une adresse quelconque par ici).

Alors, quel âge ont les français sur Facebook? Combien d'hommes? De femmes?

La suite a déménagé! elle est désormais disponible sur Sociablog, le blog du marketing social de l'agence Sociabliz.

vendredi 23 mai 2008

Quelles applications pour le chat Facebook?


La fonctionnalité de chat Facebook a été implémentée progressivement sur tous les réseaux au cours du mois d'avril. Je me suis, comme certainement beaucoup d'entre vous, retrouvé tout surpris d'être à un clic de discuter en direct avec des copains d'enfance avec qui je n'avais pas communiqué depuis une éternité. D'ailleurs, je reste la plupart du temps déconnecté. La timidité... et puis j'ai un peu honte aussi que mon compte Facebook soit ouvert toute la journée. Mais cela fait partie de mon travail!

La suite a déménagé! elle est désormais disponible sur Sociablog, le blog du marketing social de l'agence Sociabliz.

jeudi 22 mai 2008

Copropriété d'art


Pour continuer dans le sens du post sur la propriété partagée, il m'est venu à l'esprit que ce type de service s'adapterait bien à l'investissement dans l'art.

En effet, co-investir dans l'art permettrait, d'une part, d'avoir une collection tournante et donc de ne pas toujours voir les mêmes tableaux, et d'autre part, de diversifier son porte-feuille, comme on dit en finance, et de diluer ainsi le risque d'un mauvais investissement.

Ce genre de service devrait être associé à un service de galeriste classique (suivi des "marchés" de l'art, et découverte de valeurs montantes) et pourrait peut-être fluidifier ce marché complexe à analyser, par des transactions plus fréquentes et moins contraignantes car seulement virtuelles (le problème du transport des oeuvre est à prendre en compte).

J'avoue ne rien connaître au marché de l'art mais, justement, il me semble que par ce genre de service, on pourrait attirer le profane vers la possession, au moins partagée, d'oeuvres d'art.

Y'a-t-il un(e) galeriste dans l'assistance pour nous apporter ses lumières sur cette idée?

Engrais(s)ez-vous bien!

de l'usage des tags pour les photos


Une des fonctionnalités les plus intéressantes de Facebook ("mais il va arrêter de nous parler tous les jours de Facebook? Facebook par-ci, Facebook par-là, il n'a que ce mot à la bouche", c'est vrai, mais c'est tout de même l'un des réseaux sociaux les plus riches à commenter), une des fonctionnalité les plus intéressantes de Facebook, disais-je avant de m'interrompre pour me justifier de parler tous les jours de cette plate-forme sociale, est la possibilité de "tagger" un(e) ami(e) sur une photo. Soit de créer un lien entre le profil de cet(te) ami(e) et cette photo, un lien qui permet en plus de le/la localiser sur la photo, dans le carré!

Ainsi, les photos mises en ligne sur Facebook prennent du sens et sont réellement partagées, car accessibles depuis les profils de toutes les personnes taggées. Ce n'est pas un hasard si, avant même que l'on commence à parler de Facebook en France, cette plate-forme était déjà (et est toujours) la première plate-forme de partage de photos aux états-unis.

Car que recherche l'internaute en publiant ses photos en ligne?

Premièrement, il les sécurise, plus de risque de disque dur qui lâche et de photos qui disparaissent dans les limbes binaires grâce aux back-ups multiples des incontournables de la photo en ligne.

Deuxièmement, il les partage s'il le souhaite, et là, le réseau social intervient en force. Car il doit pouvoir déterminer avec qui il souhaite les partager. Facebook ne permettait auparavant que de choisir de partager ses photos avec un ou plusieurs de ses réseaux ou seulement avec ses amis. Maintenant, on peut créer des groupes d'amis et n'autoriser qu'un groupe défini à visualiser un album. En plus, par définition philosophique du graphe social de Facebook, toutes nos relations sont sur Facebook. Donc toutes les photos publiées sur Facebook peuvent théoriquement atteindre le public souhaité. Les autres services de photo en ligne, comme Flickr ou Photobucket permettent aussi de limiter l'accès à un album au public souhaité.

Enfin, et surtout à mon avis, il leur donne du sens. Rangées par album, ajoutées à des groupes, à des événements, les photos sont organisées pour être accessibles. Car la photo numérique entraîne aussi la perte du sens dans la profusion. Il était possible avec un peu de courage de mettre de l'ordre dans les albums photo de nos grands-parents. Il devient nécessaire d'accomplir au fur et à mesure ce travail d'organisation sous peine d'ensevelissement irréversible, et aussi pour rendre les photos publiées publiquement cherchables (oh le vilain néologisme).

La fonction de tagging de Facebook donne à mon réseau social l'outil pour dire qui est sur une photo, et lier le "qui" et la photo (d'ailleurs on peut toujours se détagger quand on ne souhaite pas que ce lien existe).

Mais qu'en est-il du "où", du "quand", du "quoi", du "quelle activité"?

Il y a bien un champ "lieux" quand on crée un album sur Facebook, mais cette fonctionnalité n'est pas très poussée et ne crée pas de lien entre un endroit et la photo. Elle permet seulement de savoir, si l'on a trouvé la photo, où (vaguement car sans données géographiques) a été localisé l'album qui la contient. Flickr et de nombreux autres services permettent de géolocaliser beaucoup plus précisément les photos, et l'on peut chercher facilement des photos sur Google earth par lieu.

Pour le quand, il me semble que l'on n'accorde pas suffisamment d'importance à un "timetag", qui deviendra pourtant rapidement essentiel pour la mise en sens des photos.

Enfin, le "quoi" et le "quelle activité" (ou autre précision) ne sont (à ma connaissance) actuellement adressés que par le "tagging libre" (l'application de libellés correspondants, comme pour un post dans un blog, ou une vidéo sur youtube). Mais ces taggings libres, même s'ils constituent un bon début, présentent l'inconvénient de ne pas lier la photo à un repère précis qui agrègerait tous les tags associés, à la manière dont le profil d'une personne agrège les photos dans lesquelles cette personne est taggée.

Un exemple pour éclaircir ce dernier point: avec Outdoors Republics, Un contenu publié sur votre plate-forme sociale habituelle pourra être taggé avec le sport et le lieu de pratique qui lui sont associés. Il sera ensuite possible de naviguer par sport et par lieu, pour retrouver les contenus (confidentiels si vous y avez accès, ou publics) sportifs qui vous intéressent.

J'espère avoir nourri votre réflexion sur le tagging des photos.

N'oubliez pas de bien vous arroser.