Connaissez-vous le Bliz? Non, bien sûr, car c'est un concept que j'ai inventé et qui n'a pas encore dépassé le cercle de mes connaissances proches (mais l'audience de ce blog a-t-elle dépassé ce cercle? étant donné les impressionants chiffres de fréquentation, euh... peut-être pas).
Revenons d'abord sur le concept de Buzz. Qu'est-ce que le buzz?
A quelle moment une marque, un nouveau produit, une information buzze-t-elle?
Le buzz se mesure à la quantité de pages web qui reprennent une information.
Le buzz est par définition de durée plutôt courte et reflète l'occurence fréquente d'une certaine information, vidéo, photo, dans le bruit permanent de l'information web.
La force du buzz et la raison pour laquelle de nombreuses marques analysent ses mécanismes et tentent d'en tirer profit, c'est qu'un contenu qui buzze acquiert une visibilité énorme pour un investissement promotionnel très faible. Tout le monde en tchatte, en somme.
Le buzz exploite donc les réseaux d'information du web, et s'appuie sur des transmetteurs d'information qui la reprennent à leur compte et la diffusent sur leur réseau.
Mais ce que le buzz ne fait pas, c'est impliquer ces transmetteurs d'information autrement qu'au moment de la décision "cela vaut-il la peine d'être tranmis ou pas?". Ce que le buzz ne fait pas, c'est créer un rapport de long terme avec l'information transmise. Le buzz c'est de la consommation jetable d'information rapidement rendue obsolète par le buzz suivant.
Maintenant, qu'est-ce que le bliz?
"Bliz" doit être entendu comme une contraction de "sociabilise"
Le bliz se mesure exclusivement sur les réseaux sociaux.
C'est le nombre de profils sociaux qui rentrent dans une relation particulière avec une marque, un service web, une entreprise.
Quelles sont les formes que peut prendre cette "special relation" (à lire avec un accent anglo-saxon prononcé et en roulant des yeux, comme une actrice hollywoodienne)?
Un individu peut par l'intermédaire de son profil social devenir fan (sur Facebook) ou ami (sur Myspace) du profil social d'une marque et ainsi rentrer avec elle dans une relation de communication. Ainsi, Barack Obama, avec le presque millions de "supporters" de sa page Facebook ne buzze pas, il blize. Un million de profils sociaux marquent leur attachement à sa personne, hors de toute information immédiate, sur le long terme.
La marque peut aussi devenir un moyen d'interaction entre les profils sociaux d'individus. Par exemple, une marque comme Club Med pourrait proposer à ces visiteurs une application leur permettant de partager leurs souvenirs de vacances, de retrouver les personnes qu'ils avaient rencontré, de partager leurs clubs préférés, etc...
En blizant, une marque s'offre l'influence des profils sociaux qui décident de rentrer en relation avec elle, c'est la micro-communication, la communication de réseau.
Elle s'offre aussi une communauté d'utilisateurs qui peut lui servir de baromètre de popularité (qui aime bien châtie bien), de laboratoire marketing (si je rentre dans la communauté de Rossignol Ski, je serais heureux de me voir proposer des sessions de test des futurs produits!) et de source d'inspiration (en impliquant des utilisateurs ayant manifesté leur attachement à une marque aux prises de décision sur les futurs produits).
Alors? Préférez-vous buzzer ou blizer?
vendredi 13 juin 2008
Introduction d'un nouveau concept: LE BLIZ
Libellés :
analyse,
application sociale,
réseaux sociaux
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